Née à Tokyo, Madoka OCHI est issue d’une famille de musiciens. Son grand-père dirigeait un orchestre qui accompagnait des films muets occidentaux, et avait fondé avec sa femme une des premières écoles de piano au Japon.
Elle commence l’étude du piano à trois ans avec sa mère, également pianiste. Elle est admise à la Musashino Academia Musicae de Tokyo (lycée puis université), où elle obtient un diplôme de licence de l’art et un diplôme d’enseignement.
Elle est sélectionnée pour participer à l’ International Summer Academy Mozarteum de Salzbourg en 1991 dans la classe de Claude Helffer.

Madoka participe également à l’Académie Internationale de Musique de Flaine avec Pierre Réach, qui l’encourage à venir étudier en Europe.
En 1995, elle vient étudier à Paris où elle est encouragée par Claude Helffer, Jean Micault, Francois-René Duchâble et Eugene Indjic.
Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure de musique et de la Schola Cantorum à Paris, puis lauréate du 28ème concours Claude Kahn à Paris (concert Salle Gaveau), du Concours International Flame à Paris et du concours Best Players Competition à Tokyo (concert à la Suntory hall en 1998), elle joue la même année au Sogakudo Concert Hall, la plus ancienne salle de concert au Japon, et à la Cité des Arts à Paris.
Sa passion pour la musique de chambre l’amène à approfondir son expérience à l’Ecole Britten avec Patrick Gallois.
Elle obtient le 1er prix de la Ville de Paris au Conservatoire J-Ph. Rameau puis au CRR de Boulogne le 1er prix en cycle de Perfectionnement (soliste) en 2005.
Elle se produit avec différents musiciens avec qui elle est régulièrement invitée au Japon et effectue plusieurs tournées (Nouvelle Zélande, Italie, France). Elle donne également des masters class de piano et musique de chambre au Japon.
En 2005, elle fonde au Japon la série de concerts “La vie parisienne”, qui associent musique classique et divers aspects de la culture française, comme la littérature, la création florale, le vin et la gastronomie ou la poésie, et qui présente différemment la musique classique au Japon, dans des lieux atypiques. Elle rencontre un grand succès public et médiatique, notamment au Tokyo Metropolitan Teien Art Museum, au Museum of Art de Kochi, Shinjuku Park Tower ou au Temple de Ganshinji à Nagasaki. Dans cet esprit, elle organise un événement : “Solidarité Japon: des notes, des mots, des fleurs, des mets » à l’Espace des femmes (Paris 6e), avec le soutien d’Antoinette Fouque et avec divers artistes, au profit des sinistrés du séisme et du Tsunami de 2011.

Elle participe en 2008 à la création de “l’Enfant Maquillé”, au Théâtre Rigiblick de Zürich, en (Suisse), et à “Ceci n’est pas un Tango” avec Marc Rufer et Béatrix Strebel (danseurs), Celia Reggiani (voix) et avec Frédéric Daverio à l’accordéon, donné à l’Espace Kiron à Paris (2009).
Soucieuse de transmettre son art et une certaine philosophie de la vie, elle enseigne à « Musique en Liberté » à Levallois-Perret depuis 2003 et est également sollicitée pour donner des cours aux jeunes pianistes des conservatoires, qui viennent se perfectionner auprès d’elle et à qui elle fait partager la richesse de sa double culture.
Elle forme un duo avec Frédéric Daverio ( Accordéon de Concert ) depuis 2008 après une rencontre au Moulin d’Andé (Normandie), ils développent leur répertoire à partir des oeuvres des grands compositeurs pour recréer et revisiter, grâce à toutes les possibilités qu’offrent leurs instruments, « le Boléro » de Ravel, « Rapsody in Blue » de Gershwin, « Petrouchka » de Stravinsky, « Tableaux d’une exposition » de Moussorgski etc.
Ils se sont produits au Festival de Dinan, Festival de Richelieu, Abbaye de St-Jacut, Abbaye de la Lucerne, au Moulin d’Andé, à Mélomania à Paris, en tournée au Japon en 2009, 2010 et 2012, organisé par Soroptimist International of Japan (Yamaguchi), The Rotary Club of Tokyo, et Tokyo Union Church.